Une belle photo démarre par de bons réglages. Nous allons voir ici les réglages que j'utilise pour réaliser mes photos en drone.
Le format.
Il existe en général deux types de formats, le jpeg et le raw.
Pour ma part, je shoot constamment en raw+jpeg de manière à avoir un backup si jamais le format raw a un problème.
Le jpeg est un fichier compressé et lisible par la plupart des logiciels alors que le raw demande à avoir le logiciel et l'espace de stockage nécessaire.
Le format raw n'est pas compressé comme le jpeg et permet donc de récupérer plus d'informations dans la photo. Il est d'ailleurs très régulier que les photographes utilisent un profil de couleur en parallèle du format raw afin d'avoir le plus d'informations possible dans leur fichier photo.
Le profil de couleur.
Vous avez déjà entendu quelqu'un dire "Je shoot en flat" ?
La plupart des appareils photo proposent des profils de couleurs qui sont propres à chaque fabricant.
Ces profils de couleur ont pour but de désaturer et de décontraster la photo afin d'avoir le plus d'informations possible.
Ce réglage est réservé aux personnes réalisant de la post-production. Il permet de récupérer les hautes lumières qui peuvent être brûlées, récupérer les ombres bouchées ou encore de mieux travailler les couleurs.
Pour ma part, j'utilise le profil D-CINELIKE de Dji.
La balance des blancs.
La plupart du temps, je préfère régler la température manuellement au jugé en comparant mon retour caméra avec la réalité.
Il m'arrive de mettre ce réglage en automatique lorsque je vois que la météo varie beaucoup comme par exemple un ciel nuageux avec des éclaircis réguliers.
La balance des blancs est réalisée grâce au réglage de la température qui va faire varier la teinte de la photo de bleu à jaune.
Cette température pourra toujours être changée en post-production mais il est important de se rapprocher au maximum de la réalité afin d'avoir les bonnes couleurs et de ne pas perdre d'information.
Il existe des tableaux qui répertorient la température correspondant aux moments de la journée ou encore aux conditions météo.
L'ouverture.
Dans le cas de photo aérienne, je suis souvent loin de mes sujets. J'aurai donc une profondeur de champs toujours grande malgré une ouverture minimum.
Je laisse donc cet élément en automatique sur mon drone pour les shooting en pleine journée.
Pour les basses lumières, je réglerai mon ouverture sur le plus petit chiffre.
L'ouverture permet de faire rentrer plus ou moins de lumière dans le capteur. C'est aussi elle qui fera varier la profondeur de champ et en parlant de ça, on oublie souvent que l'ouverture n'est pas le seul élément pouvant changer la profondeur de champ.
Effectivement, la distance entre l'objectif et le sujet fait partie des facteurs jouant sur la profondeur de champs. Plus vous êtes éloigné du sujet et plus votre profondeur de champs sera grande.
La vitesse d'obturation.
La vitesse d'obturation permet de créer du flou de mouvement ou à l'inverse d'estomper le flou de mouvement ou le flou de bougé.
Le drone embarque une technologie permettant de faire du vol stationnaire mais malgré ça, il reste des micro-vibrations. C'est pourquoi il est important d'éviter de descendre en dessous de 1/80s.
Je laisse donc la plupart du temps ce réglage en automatique en veillant à ce qu'il ne descende jamais en dessous de 1/80s.
Petite exception pour les photos de nuit où je règle manuellement la vitesse. J'essaye alors de m'approcher de la valeur la plus basse (1/80s, 1/60s, 1/40s...) me permettant encore d'avoir une image nette.
Les ISO.
Les ISO déterminent la sensibilité du capteur. Plus cette valeur est haute et plus vous risquez d'avoir du bruit dans votre photo.
Réalisant la plupart des prestations de jours, je reste la plupart du temps sur l'ISO 100.
Petite exception lorsque je réalise des photos au coucher/lever de soleil ou de nuit. Dans ces cas de figure, je ne monte jamais les ISO au dessus de 1600 sous peine d'avoir du grain dans l'image.
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